Il s’agit ici de documenter mes recherches et ma reflexion autour de mon projet de diplôme déroulé en 2021 à La Martinière Diderot. J’ai souhaité retranscrire de manière chronologique mes expérimentations afin de mettre en évidence ma méthodologie empirique. Dans ma pratique de design, lorsque je suis bloqué au début d’un projet, j’ai pour habitude de me lancer tête baissée dans la création pour me donner des idées. Vous allez donc voir les bifurcations (qui me semblent presque plus pertinentes que ma création finale) que j’ai pris avant d’arriver à un projet de recherche qui me semble avoir du sens.
Nous avons débuté la deuxième année de DSAA par la conception d’un mémoire autour d’un sujet de notre choix. Mon appétence pour le code m’a donc amené à me questionner sur les langages informatiques/outils numériques que nous utilisons dans notre pratique de design.
<aside> ❔ Sujet: En quoi la compréhension des outils numériques enrichit il notre pratique du design graphique ? Pourquoi les logiciels déplacent-ils les enjeux des designers ? Est-ce que se baser sur la contrainte technique est une bonne méthodologie de design ?
</aside>
<aside> 💡 Mon ambition: créer ses propres outils numériques pour expérimenter**, f**ormaliser et donner du sens à ses créations graphiques.
</aside>
À partir de notre sujet de mémoire, nous avons dû imaginer un projet de design graphique concret mettant en application nos réflexions. Nous nous sommes confrontés au paradoxe des écoles de design, à savoir un encadrement sensible à une pratique plastiques à la frontière avec l’art, mais pour des projets qui doivent répondre au besoin concret d’un client avec ses attentes et contraintes.
Trouver un juste milieu semble assez complexe, il faut donc assumé pleinement son projet pour le vendre de la bonne manière au jury. Pour ma part, mon approche expérimentale des outils numériques, sans forcément d’application concrète, est passée comme une lettre à la poste 😉.
<aside> ℹ️ RadomisePoster (pole expertise): un outil qui nous a permis de garder une trace des brainstorm autour d’une notion (open source).
</aside>
<aside> ℹ️ ExcelType: Dans un premier temps, j’ai voulu utiliser Excel comme une sorte de Paint version pixel en y stockant des références utiles. Je me suis amusé à créer des compositions graphiques “plutôt originales”. Cela m’a donné l’idée d’utiliser les fonctionnalités de lignes et colonnes d’Excel comme un outil qui déforme les pixels de la typographie.
</aside>
<aside> ℹ️ TextEdit moi la gueule: Les logiciels de prise de note peuvent être, eux aussi, une source d’inspiration. À partir de logiciel avec des fonctionnalités très simple, nous devons nécessairement trouver des techniques peu communes pour hiérarchiser l’informations. Il est aussi intéressant de voir comment l’aspect “fluide” de la fenêtre impacte la composition de page.
</aside>